Une pratique fondée sur la conviction que toute personne a besoin et a le droit
de se sentir acceptée et valorisée.
Une éthique qui s'appuie sur le non-jugement et le respect de la confidentialité.
Nous nous engageons à :
demander de l'aide, de la même
- Proposer un accueil et un accompagnement par l'écoute bienveillants et authentiques qui favorisent l'émergence des besoins des personnes rencontrées, ainsi qu'une approche qui prend en compte les diverses formes d'oppression et de discrimination produites par la société (genre, « race », classe, âge, capacité, sexualité) afin de ne pas les reproduire par nos attitudes et pratiques professionnelles. Chaque personne, quelle que soit sa situation, doit pouvoir être accueillie et écoutée dans son vécu de ces réalités, sans culpabilisation, psychologisation ou pathologisation.
- Renoncer au pouvoir que peut exercer tout écoutant·e sur la personne qui vient lui demander de l'aide, de la même manière que nous ne souhaitons pas, lorsque nous sommes écouté·e, qu'on essaie de diriger notre pensée, ou de nous expliquer ce qu'est ou doit être une femme, un homme, un couple, une relation amoureuse ou même une bonne vie.
- Accueillir et accepter la fluidité et la pluralité des façons d'être au monde et de vivre ses relations affectives et sexuelles. Nous considérons le sexe comme une activité positive (dans la mesure où le consentement des partenaires est respecté).
Les valeurs et les postulats qui fondent notre pratique :
-
Selon Carl Rogers (1902 – 1987), psychologue américain du courant humaniste, fondateur de l'Approche Centrée sur la Personne, l'être humain est : « bon, social et créatif », et possède « des ressources considérables pour se comprendre, se percevoir différemment, changer ses attitudes fondamentales et son comportement vis-à-vis de lui-même. Mais seul un climat bien définissable, fait d’attitudes psychologiques facilitatrices, peut lui permettre d’accéder à ses ressources. »
-
L'autonomie individuelle est restreinte par les multiples rapports de pouvoir qui traversent la société ; ces rapports sociaux peuvent être décrits analytiquement en termes de genre, "race", classe, âge, capacité et sexualité, mais sont, dans la réalité relationnelle et sociale, entremêlés et co-construits de façon dynamique.
-
Toute personne a besoin et a le droit de se sentir acceptée et valorisée, car toute personne a en elle-même une valeur humaine intrinsèque.
-
Toute personne est experte d'elle-même et a le droit à l'autonomie (pensée comme un mouvement inhérent à toute existence humaine, tout particulièrement chez l'enfant, mais aussi à l'âge adulte).
-
Le couple est une entité composée de deux personnes distinctes, qui ne sont pas automatiquement dans la complémentarité, la similarité, ou l'antagonisme.
-
La famille est, selon Salvador Minuchin (thérapeute familial né en 1921 en Argentine) « un système socio-culturel ouvert en transformation dont le but est le développement psycho-social de chacun de ses membres ».
-
Les difficultés et les crises qui se présentent dans un couple, une famille, ou un groupe, sont des signes de cette transformation et des occasions pour ce système d'évoluer. (La fonction d'un système est aussi la protection de ses membres).